8 ans et viré de l’école
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8 ans et viré de l’école
Kévin ne peut plus se rendre à l’école, à un mois des examens
TOURNAI Kévin De Blomme a 8 ans. Depuis vendredi, il est exclu de son école, la petite infrastructure communale de Brugelette. Il aurait frappé un enseignant d’après la version de la commune qui a signé l’avis d’exclusion.
Les parents de Kévin reconnaissent qu’il peut être turbulent. Mais violent, non. D’ailleurs, la version des parents n’est pas vraiment la même que celle de l’instituteur. “Le 21 mai, Kévin a eu une altercation avec son professeur”, explique Nicolas, le papa. “Il regardait la préparation de la fête scolaire par la fenêtre quand son instituteur lui a demandé de s’asseoir. Ce qu’il a fait mais il a continué à regarder par la fenêtre. Le professeur lui a répondu : “Si tu veux regarder les filles dehors, tu vas y aller !” Il a pris mon fils, l’a conduit pour le mettre dehors. Kevin s’est raccroché au chambranle de la porte. Le professeur a alors secoué mon fils, le blessant à l’aisselle. Dans un réflexe, Kévin a giflé son instituteur.”
Cette version des faits, Kévin l’a racontée à de multiples reprises à ses parents, à un avocat, à un psychologue et à la police. “Un enfant de 8 ans ne peut avoir inventé pareille histoire, devant tant de personnes et surtout devant la police” , poursuit Katty. “Dès le soir de l’incident, nous avons été porter plainte à la police contre l’instituteur et l’école.”
Le 27 mai, le couple De Blomme recevait un recommandé de la commune. On peut y lire la mesure d’exclusion de l’enfant de l’école ainsi qu’une mesure d’éloignement de l’établissement scolaire. Des décisions sévères pour un enfant de 8 ans. “Nous trouvons cela honteux. Avec de telles sanctions, notre fils ne pourra pas passer ses examens. Nous les avions de toute façon prévenus que nous allions changer nos trois enfants d’école. D’ailleurs, ils sont inscrits à Chièvres pour l’année prochaine.”
La famille a aussi reçu le soutien d’autres parents d’élèves. Le couple ne décolère pas mais mord sur sa chique. “Nous ne demandons qu’une chose : qu’ils réintègrent Kévin jusqu’à la fin de l’année. Après, ils n’entendront plus jamais parler de nous !”
dina- Messages : 94
Date d'inscription : 12/04/2010
Kevin ne réintégrera pas sa classe(10/06/2010)
L’écolier viré pourra néanmoins passer ses examens sur un site extérieur à son ex-école
BRUGELETTE La commune de Brugelette où était scolarisé Kevin De Blomme est restée ferme en prononçant l’exclusion définitive de ce garçon de 8 ans, renvoyé le 28 mai à la suite d’une altercation avec un professeur.
Le pouvoir local justifie cette décision au vu de la gravité et de la multiplicité du comportement violent reproché, depuis octobre 2009, à cet écolier. “À aucun moment, les parents n’ont voulu entendre et accepter la relation des agissements inacceptables de leur fils. Cette attitude a contribué à détériorer une situation déjà fort problématique” , argumente le bourgmestre André Desmarlières, qui regrette cette issue.
À la sanction disciplinaire, les décideurs locaux n’entendent pas ajouter une sanction pédagogique. “Nous allons proposer aux parents de Kevin qu’il puisse passer ses examens mais en dehors de son ex-école. Au sein de la maison communale, par exemple. Ses copies seraient corrigées par des enseignants neutres et impartiaux pour qu’on ne vienne pas dire qu’il aurait été défavorisé.”
Des conditions jugées inacceptables par le papa de Kevin, dont les bons résultats lui permettent avec l’accord de sa future école – Saint-Joseph à Chièvres – d’entrer en 3e primaire en étant exempté de ses examens.
L’élève a néanmoins son amour-propre. “Lui soumettre les épreuves dans un endroit isolé, c’est le diaboliser davantage et, à la limite, le faire passer pour un fou ! Si mon fils a giflé l’instituteur, c’est parce que ce dernier l’a d’abord agressé” , continue d’affirmer son père.
BRUGELETTE La commune de Brugelette où était scolarisé Kevin De Blomme est restée ferme en prononçant l’exclusion définitive de ce garçon de 8 ans, renvoyé le 28 mai à la suite d’une altercation avec un professeur.
Le pouvoir local justifie cette décision au vu de la gravité et de la multiplicité du comportement violent reproché, depuis octobre 2009, à cet écolier. “À aucun moment, les parents n’ont voulu entendre et accepter la relation des agissements inacceptables de leur fils. Cette attitude a contribué à détériorer une situation déjà fort problématique” , argumente le bourgmestre André Desmarlières, qui regrette cette issue.
À la sanction disciplinaire, les décideurs locaux n’entendent pas ajouter une sanction pédagogique. “Nous allons proposer aux parents de Kevin qu’il puisse passer ses examens mais en dehors de son ex-école. Au sein de la maison communale, par exemple. Ses copies seraient corrigées par des enseignants neutres et impartiaux pour qu’on ne vienne pas dire qu’il aurait été défavorisé.”
Des conditions jugées inacceptables par le papa de Kevin, dont les bons résultats lui permettent avec l’accord de sa future école – Saint-Joseph à Chièvres – d’entrer en 3e primaire en étant exempté de ses examens.
L’élève a néanmoins son amour-propre. “Lui soumettre les épreuves dans un endroit isolé, c’est le diaboliser davantage et, à la limite, le faire passer pour un fou ! Si mon fils a giflé l’instituteur, c’est parce que ce dernier l’a d’abord agressé” , continue d’affirmer son père.
dina- Messages : 94
Date d'inscription : 12/04/2010
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