L’erreur aurait pu être fatale

**dina** Lun 7 Juin - 8:52

Un pharmacien se trompe de médicament et envoie un garçonnet à l’hôpitalBASÈCLES Kelly Powers et Salvatore La Corte sont en colère. Les parents du petit Luciano, deux ans et demi, ont bien pensé perdre leur enfant. En cause : une erreur de distraction d’un pharmacien qui a donné un mauvais médicament malgré une ordonnance précise. Pour soigner sa grosse fièvre, Luciano a reçu un médicament réservé aux états psychotiques aigus, aux délires paranoïaques. À deux ans et demi…

Revenons aux faits : ce week-end, Luciano se plaignait de fortes fièvres. Kelly, la maman, fait venir le médecin qui prescrit, notamment, un antalgique en gouttes, du Novalgine.

La maman se rend dans la pharmacie de garde pour aller chercher les médicaments et soigner son fils. Elle donne alors le médicament : 14 gouttes toutes les quatre heures. Mais voilà, au bout de quelques minutes, Luciano vomit, titube, se sent mal et fini par s’endormir. La maman ne suivra pas la posologie indiquée sur la boîte. Heureusement ! Elle donnera ensuite un sirop au goût de framboise qui passe beaucoup mieux dans la gorge de l’enfant.

Ce mardi, en rentrant du travail, Kelly est affolée : elle découvre sur sa porte un mot du pharmacien qui la somme de l’appeler de toute urgence. Il lui explique alors qu’il s’est trompé de médicament et qu’au lieu de lui donner du Novalgine, il a confondu avec du Nozinan réservé aux patients souffrant d’états psychotiques… “Nous avons conduit Luciano à l’hôpital”, explique le papa Salvatore. “Là-bas, ils sont tous tombés des nues. Ils ne comprenaient pas. Et heureusement que Kelly n’a pas donné les doses prescrites. Nous avons vraiment cru que nous allions perdre notre enfant.”

Aujourd’hui, Luciano se sent mieux. “On ne peut pas encore affirmer qu’il n’aura pas de séquelles. Il devra encore subir des examens la semaine prochaine.”

Les parents ont porté plainte à la police à l’encontre du pharmacien. “Nous avons également fait part de cette erreur auprès de l’ordre des pharmaciens. Nous sommes en colère. Il n’a jamais pris de nouvelles de notre fils. Cette erreur est inacceptable…”

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